Le mystère qui entoure la disparition d’Amelia Earhart, l’une des aviatrices les plus célèbres de l’histoire, a captivé le monde pendant des décennies. Depuis ce jour fatidique de juillet 1937, où elle et son navigateur Fred Noonan se sont volatilisés au-dessus du Pacifique lors d’une tentative de tour du monde, les spéculations n’ont jamais cessé. Mais le 18 mars 2025, une annonce stupéfiante a ravivé cette saga légendaire : une équipe d’explorateurs a découvert ce qui semble être les artefacts aériens perdus d’Earhart, enfouis depuis plus de 70 ans sur une île isolée de l’océan Pacifique. Cette trouvaille, si elle est confirmée, pourrait enfin apporter des réponses à l’un des plus grands énigmes du XXe siècle.
L’expédition, menée par l’organisation américaine TIGHAR (The International Group for Historic Aircraft Recovery), s’est concentrée sur Nikumaroro, une petite île corallienne inhabitée située à environ 2 000 kilomètres au sud-ouest d’Hawaï. Depuis les années 1980, TIGHAR soutient l’hypothèse qu’Earhart et Noonan auraient pu atterrir d’urgence sur cet atoll après avoir épuisé leur carburant. Après des décennies de recherches infructueuses, l’équipe a utilisé des drones sous-marins et des détecteurs de métaux avancés pour explorer une zone jusque-là inaccessible sous les eaux peu profondes du lagon. Ce qu’ils ont trouvé dépasse toutes les attentes : des fragments d’un avion Lockheed Electra—le même modèle qu’Earhart pilotait—éparpillés parmi les coraux, accompagnés d’objets personnels qui pourraient lui avoir appartenu.

Le chef de l’expédition, Richard Gillespie, n’a pas caché son excitation lors d’une visioconférence organisée à la hâte. « Nous avons repéré une section de fuselage avec des rivets correspondant aux spécifications de l’Electra », a-t-il expliqué, tenant un morceau de métal rouillé devant la caméra. À côté, une boîte en aluminium cabossée, possiblement une trousse de secours, et un fragment de tissu qui pourrait provenir d’un vêtement ou d’un parachute ont été mis au jour. Bien que l’identification définitive nécessite des analyses en laboratoire, Gillespie est convaincu : « Tout indique que c’est son avion. Après 70 ans, nous touchons peut-être la fin du mystère. »

La découverte a immédiatement enflammé les imaginations. Amelia Earhart, première femme à traverser l’Atlantique en solo en 1932, était une pionnière qui incarnait l’audace et l’indépendance. Sa disparition à 39 ans, alors qu’elle tentait de devenir la première femme à faire le tour du monde par avion, a donné lieu à d’innombrables théories : crash en mer, capture par les Japonais, ou même une vie secrète sous une fausse identité. Nikumaroro avait déjà été fouillée—des os humains y furent trouvés en 1940, mais perdus depuis—mais cette fois, la technologie moderne semble avoir fait la différence. Les images sous-marines montrent des débris éparpillés sur une centaine de mètres, suggérant un atterrissage brutal suivi d’une désintégration par les vagues et le temps.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Quelques heures après la récupération des premiers artefacts, l’équipe a détecté une anomalie magnétique sous le sable près du site. En creusant, ils ont exhumé ce qui ressemble à une boîte métallique scellée, peut-être une partie du système de navigation ou un journal de bord. « Si nous trouvons des écrits d’Earhart ou de Noonan, ce serait une mine d’or », a déclaré l’archéologue sous-marin Claire Dupont, membre de l’équipe. Les objets ont été immédiatement placés sous protection pour éviter toute dégradation, et des experts de la Smithsonian Institution sont en route pour superviser leur analyse.
Sur les réseaux sociaux, notamment X, la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. Les hashtags #EarhartFound et #NikumaroroDiscovery dominent les tendances, accompagnés de montages montrant l’Electra échoué sur une plage déserte. Les fans d’histoire et d’aviation partagent des extraits de ses derniers messages radio, où elle signalait une panne de carburant près de l’île Howland, sa destination initiale. « Elle est là, quelque part, depuis tout ce temps », a écrit un internaute ému. D’autres, plus sceptiques, demandent des preuves irréfutables : « Des débris, c’est bien, mais où est l’ADN ? » s’interroge un commentateur.
Les implications de cette découverte sont immenses. Si les artefacts sont authentifiés, ils pourraient confirmer que Earhart a survécu au crash initial, au moins temporairement, et tenté de survivre sur Nikumaroro avant de succomber—peut-être à la faim ou à une blessure. Les os découverts en 1940, s’ils étaient les siens, renforceraient cette théorie. Pour TIGHAR et les familles des disparus, c’est une victoire douce-amère après des années d’efforts. « Nous voulons lui rendre justice », a dit Gillespie. « Amelia méritait qu’on la retrouve. »
Alors que les artefacts sont transportés vers un laboratoire sécurisé, le monde attend avec impatience les résultats. Était-ce vraiment son avion ? Que révèlera la boîte scellée ? Pour l’instant, cette trouvaille ranime le mythe d’Amelia Earhart, transformant une énigme en une quête tangible—et peut-être, enfin, en une réponse.