Nikola Tesla, l’un des esprits les plus brillants et visionnaires de l’histoire moderne, aurait affirmé que l’Égypte ancienne maîtrisait des technologies bien plus avancées que ce que les historiens traditionnels sont prêts à reconnaître. Selon une citation qui lui est attribuée, “l’Égypte ancienne a introduit les principes de l’énergie sans fil bien avant notre ère moderne”. Cette déclaration audacieuse, bien qu’elle ne figure pas dans des documents officiels largement authentifiés, a alimenté des décennies de spéculations parmi les chercheurs alternatifs et les passionnés de mystères anciens. Elle suggère que les pyramides, en particulier celle de Gizeh, pourraient ne pas être de simples tombeaux, mais des structures liées à une science oubliée.

Tesla, connu pour ses travaux révolutionnaires sur l’électricité et les champs électromagnétiques, était fasciné par les civilisations anciennes. Il croyait que l’humanité avait atteint des sommets technologiques dans un passé lointain, avant de les perdre dans les méandres de l’histoire. Pour lui, l’énergie sans fil — un concept qu’il a exploré avec sa célèbre tour de Wardenclyffe au début du XXe siècle — n’était pas une invention nouvelle, mais une redécouverte. Dans ses notes et conférences, il évoquait souvent des “forces universelles” et des “vibrations” qui, selon lui, étaient comprises par des cultures comme celle de l’Égypte antique. Cette idée s’appuie sur sa vision d’un monde où l’énergie pouvait être transmise à distance, sans câbles, une ambition qu’il n’a jamais pleinement réalisée de son vivant.

L’hypothèse que l’Égypte ancienne ait pu manipuler l’énergie sans fil repose sur plusieurs observations intrigantes. La Grande Pyramide de Gizeh, construite il y a environ 4 500 ans, présente des caractéristiques qui défient les explications conventionnelles. Sa précision géométrique, son alignement avec les points cardinaux et sa position au centre exact de la masse terrestre du globe ont suscité des théories selon lesquelles elle aurait servi de “centrale énergétique”. Tesla lui-même aurait vu dans cette structure un possible résonateur, capable de capter et de distribuer l’énergie tellurique ou cosmique. Les chambres internes, comme la Chambre du Roi avec son coffre en granit, sont parfois interprétées comme des conducteurs ou des amplificateurs, bien que ces idées restent spéculatives.

Des chercheurs alternatifs vont plus loin, pointant du doigt les matériaux utilisés dans les pyramides. Le granit et le calcaire, riches en quartz, possèdent des propriétés piézoélectriques : sous pression, ils peuvent générer de l’électricité. Si les Égyptiens avaient compris ce phénomène, combiné à une connaissance des champs électromagnétiques, ils auraient pu, en théorie, créer un système de transmission d’énergie. Certains évoquent même les obélisques, dressés dans tout le pays, comme des antennes primitives destinées à capter ou diffuser cette énergie. Ces hypothèses, bien qu’intrigantes, manquent de preuves archéologiques solides et sont souvent rejetées par la communauté scientifique comme des extrapolations fantaisistes.

Tesla n’a jamais visité l’Égypte, mais son intérêt pour les civilisations anciennes est documenté. Dans une interview de 1920, il aurait déclaré que “les anciens avaient des connaissances que nous commençons à peine à redécouvrir”. Ses expériences avec les ondes radio et les courants alternatifs l’ont conduit à imaginer que des structures massives comme les pyramides pouvaient fonctionner comme des transformateurs géants. Il a même suggéré que le Nil, avec son débit constant, aurait pu être exploité comme source d’énergie hydroélectrique, amplifiée par des mécanismes aujourd’hui disparus.

Les égyptologues traditionnels, eux, restent sceptiques. Pour eux, les pyramides étaient des monuments funéraires et symboliques, construits avec des techniques rudimentaires mais ingénieuses, comme des rampes et des leviers. Aucune trace de machinerie ou de textes décrivant une technologie sans fil n’a été trouvée dans les hiéroglyphes ou les artefacts. Cependant, des découvertes récentes, comme des cavités inexpliquées dans la Grande Pyramide détectées en 2017 par le projet ScanPyramids, continuent d’alimenter le débat. Ces espaces mystérieux pourraient-ils cacher des indices sur une fonction oubliée ?

En mars 2025, cette citation attribuée à Tesla refait surface dans les cercles en ligne, relançant les théories sur une Égypte technologiquement avancée. Si elle est authentique, elle reflète la conviction de Tesla que le génie humain transcende les époques. Sinon, elle reste un exemple de la manière dont son héritage inspire encore l’imagination. Quoi qu’il en soit, l’idée d’une énergie sans fil née sous les sables égyptiens continue de captiver, reliant le passé mythique au rêve d’un futur sans limites.